Chloé Billon, lauréate du prix de la traduction Inalco 2020
La 8ème édition du festival VO/VF a dévoilé la lauréate du Prix de la traduction Inalco 2020. Le prix est décerné à Chloé Billon, traductrice littéraire et interprète de conférence du bosnien, du croate et du serbe, pour sa traduction du roman « Les turbines du Titanic », de l'écrivain croate Robert Perišić (Editions Gaïa, 2019).

Nathalie Carré (Inalco) remet le prix de la traduction Inalco 2020 à Chloé Billon © Olivier Manonni
Pour sa deuxième édition (2020), le prix de la traduction est décerné à Chloé Billon, traductrice littéraire et interprète de conférence du bosnien, du croate et du serbe, pour sa traduction du roman Les turbines du Titanic, de l'écrivain croate Robert Perišić, publié par les éditions Gaïa, en 2019. Chloé Billon met son dynamisme et son talent au service d'une littérature qui mérite d'être mieux connue du public francophone.
Communiqué du jury
Une première lecture, dans la traduction, l'avait déjà placé parmi les textes retenus pour le prix, avec Le dernier loup, de l'écrivain hongrois László Krasznahorkai (Cambourakis, 2019), Le nuage et la valse de l'écrivain tchèque Ferdinand Peroutka (La Contre-allée, 2019), Solénoïde, de l'écrivain roumain Mircea Cărtărescu, Étoiles vagabondes, de l'écrivain de langue yiddish Sholem Aleikhem (Le Tripode, 2019) et Alors vient la lumière, de l'écrivaine israélienne Léa Goldberg (H&O, 2019).
La mise en perspective des traductions avec les textes originaux a mis en lumière le travail de traduction effectué par Chloé Billon de ce roman complexe sur la transition post-communiste et post-yougoslave : complexe par sa structure qui fait alterner les points de vue et les temporalités, par le peu de références précises spatio-temporelles qu'il livre, par le grand nombre de personnages convoqués, issus de générations et de milieux sociaux différents, de destins individuels saisis dans leurs rapports à l’histoire et au collectif. La traductrice a su particulièrement bien reproduire cette complexité en français, notamment l'oralité du texte, son écriture cinématographique, la diversité des registres et des points de vue et le passage rapide d'un registre à l'autre, les nombreux néologismes, les flux de conscience.
Le jury a souhaité décerner une mention spéciale à Joëlle Dufeuilly, traductrice du Dernier loup (Cambourakis, 2015) connue pour la grande qualité de ses traductions de la littérature hongroise, notamment de l’œuvre de Krasznahorkai qu'elle fait découvrir depuis plusieurs années au public francophone.
Chloé Billon est traductrice littéraire et interprète de conférences. Après des études de littérature anglaise et allemande, elle entame un cursus de langues slaves (bosnien-croate-monténégrin-serbe) à l’Inalco, qu’elle conclut par le Master de traduction littéraire de l’Inalco. Elle est également diplômée de l’Esit en interprétation de conférences, et membre de la promotion 2017 de l’École de traduction littéraire du CNL. Elle travaille principalement depuis le bosnien-croate-monténégrin-serbe, ainsi depuis l’allemand et l’anglais.
Elle a notamment traduit l’auteur serbe Mileta Prodanović (Éditions Intervalles), ainsi que plusieurs auteurs croates contemporains, comme Renato Baretić (Gaïa Éditions), Zoran Ferić (Éditions de l’Éclisse), Robert Perišić (Gaïa Éditions), Damir Karakaš (Belleville Éditions) et Olja Savičević (JCLattès).
Retour en images sur la cérémonie de remise du Prix de la traduction Inalco 2020
Festival Vo-Vf, le monde en livres - 8e édition - 4 octobre 2020
Par cette initiative, l’Inalco souhaite mettre en lumière son expertise en matière de traduction, tout comme la reconnaissance du travail du traducteur et de son éditeur dans le dialogue entre les littératures du monde. L'Inalco remercie tout particulièrement M. Jacques Lalloz, diplômé de l'Inalco (Japonais, 1970), qui a participé au financement du prix.
Pour sa deuxième édition (2020), le prix de la traduction est décerné à Chloé Billon, traductrice littéraire et interprète de conférence du bosnien, du croate et du serbe, pour sa traduction du roman Les turbines du Titanic, de l'écrivain croate Robert Perišić, publié par les éditions Gaïa, en 2019. Chloé Billon met son dynamisme et son talent au service d'une littérature qui mérite d'être mieux connue du public francophone.
Communiqué du jury
Une première lecture, dans la traduction, l'avait déjà placé parmi les textes retenus pour le prix, avec Le dernier loup, de l'écrivain hongrois László Krasznahorkai (Cambourakis, 2019), Le nuage et la valse de l'écrivain tchèque Ferdinand Peroutka (La Contre-allée, 2019), Solénoïde, de l'écrivain roumain Mircea Cărtărescu, Étoiles vagabondes, de l'écrivain de langue yiddish Sholem Aleikhem (Le Tripode, 2019) et Alors vient la lumière, de l'écrivaine israélienne Léa Goldberg (H&O, 2019).
La mise en perspective des traductions avec les textes originaux a mis en lumière le travail de traduction effectué par Chloé Billon de ce roman complexe sur la transition post-communiste et post-yougoslave : complexe par sa structure qui fait alterner les points de vue et les temporalités, par le peu de références précises spatio-temporelles qu'il livre, par le grand nombre de personnages convoqués, issus de générations et de milieux sociaux différents, de destins individuels saisis dans leurs rapports à l’histoire et au collectif. La traductrice a su particulièrement bien reproduire cette complexité en français, notamment l'oralité du texte, son écriture cinématographique, la diversité des registres et des points de vue et le passage rapide d'un registre à l'autre, les nombreux néologismes, les flux de conscience.
Le jury a souhaité décerner une mention spéciale à Joëlle Dufeuilly, traductrice du Dernier loup (Cambourakis, 2015) connue pour la grande qualité de ses traductions de la littérature hongroise, notamment de l’œuvre de Krasznahorkai qu'elle fait découvrir depuis plusieurs années au public francophone.
Chloé Billon est traductrice littéraire et interprète de conférences. Après des études de littérature anglaise et allemande, elle entame un cursus de langues slaves (bosnien-croate-monténégrin-serbe) à l’Inalco, qu’elle conclut par le Master de traduction littéraire de l’Inalco. Elle est également diplômée de l’Esit en interprétation de conférences, et membre de la promotion 2017 de l’École de traduction littéraire du CNL. Elle travaille principalement depuis le bosnien-croate-monténégrin-serbe, ainsi depuis l’allemand et l’anglais.
Elle a notamment traduit l’auteur serbe Mileta Prodanović (Éditions Intervalles), ainsi que plusieurs auteurs croates contemporains, comme Renato Baretić (Gaïa Éditions), Zoran Ferić (Éditions de l’Éclisse), Robert Perišić (Gaïa Éditions), Damir Karakaš (Belleville Éditions) et Olja Savičević (JCLattès).
Retour en images sur la cérémonie de remise du Prix de la traduction Inalco 2020
Festival Vo-Vf, le monde en livres - 8e édition - 4 octobre 2020
Le prix de la traduction Inalco - Festival VO/VF, le monde en livres
Doté à hauteur de 1000 euros, ce prix est destiné à mettre en avant la qualité du travail d’un traducteur ou d’une traductrice ainsi que la richesse de littératures parfois encore peu connues du grand public car souvent moins diffusées. Sont éligibles à ce concours les textes en prose (nouvelles ou roman), publiés au cours des trois années précédant la remise du prix (2016-2018 pour l’édition 2019). Les ouvrages traduits par des membres ou des étudiants de l’Inalco ne peuvent être présentés.Par cette initiative, l’Inalco souhaite mettre en lumière son expertise en matière de traduction, tout comme la reconnaissance du travail du traducteur et de son éditeur dans le dialogue entre les littératures du monde. L'Inalco remercie tout particulièrement M. Jacques Lalloz, diplômé de l'Inalco (Japonais, 1970), qui a participé au financement du prix.