Cosmopolitisme et sociétés plurielles

L’intérêt principal de l’approche cosmopolite est de contribuer à la fois à la critique de certaines
conceptions essentialistes, chauvines, ethnocentrées qui traversent l’histoire des sciences sociales
et d’inviter ces dernières à se confronter à la question de l’universalisme. Plus précisément, la
sociologie cosmopolite se construit autour de la tension entre deux postures, le respect et la
reconnaissance de la pluralité, des particularités des faits humains, et l’aspiration de les comprendre
dans un cadre humain plus large. L’orientation cosmopolite que ce colloque invite à traiter
souscrit à l’idée que si le cadre de référence pour l’observation des phénomènes sociaux est
la société globale, il est nécessaire d’étudier la façon dont les imaginaires et les individus s’y
inscrivent (consciemment ou non), en sont aussi bien les produits que les agents actifs de sa
production. À cause des grands processus transnationaux qui façonnent les sociétés, les individus
font la rencontre au quotidien et en permanence avec l’altérité. Loin d’être exceptionnelle,
la différence est un élément central de nos sociétés de plus en plus « multiculturelles » et
« plurielles ». Comme « l‘autre global’ est parmi nous » (Beck et Grande, 2010 : 417), il est crucial qu’une
approche cosmopolite se fonde sur la façon dont l’altérité et la pluralité sont gérées par les individus, les
groupes humains et les institutions.
conceptions essentialistes, chauvines, ethnocentrées qui traversent l’histoire des sciences sociales
et d’inviter ces dernières à se confronter à la question de l’universalisme. Plus précisément, la
sociologie cosmopolite se construit autour de la tension entre deux postures, le respect et la
reconnaissance de la pluralité, des particularités des faits humains, et l’aspiration de les comprendre
dans un cadre humain plus large. L’orientation cosmopolite que ce colloque invite à traiter
souscrit à l’idée que si le cadre de référence pour l’observation des phénomènes sociaux est
la société globale, il est nécessaire d’étudier la façon dont les imaginaires et les individus s’y
inscrivent (consciemment ou non), en sont aussi bien les produits que les agents actifs de sa
production. À cause des grands processus transnationaux qui façonnent les sociétés, les individus
font la rencontre au quotidien et en permanence avec l’altérité. Loin d’être exceptionnelle,
la différence est un élément central de nos sociétés de plus en plus « multiculturelles » et
« plurielles ». Comme « l‘autre global’ est parmi nous » (Beck et Grande, 2010 : 417), il est crucial qu’une
approche cosmopolite se fonde sur la façon dont l’altérité et la pluralité sont gérées par les individus, les
groupes humains et les institutions.