Devinette n°3 #inalcuturelle

Le kecak (prononcer « ketchak ») est la danse balinaise la plus récente, car elle n'est apparue qu'au début du XXe siècle.
kecak
Cette danse raconte un épisode du Ramayana (épopée indienne composée en sanskrit par le poète Valmikivers 300 après J.-C.) : l'armée des singes, commandée par Hanumân (le dieu chargé de pouvoir et de force), aide Râma à délivrer son épouse Sītā , prisonnière de Ravanna, le roi de Lanka, qui l'a enlevé. Un peu compliqué, n’est-ce-pas ? Pas de panique, prenez une grande respiration et relisez tranquillement ce passage, vous comprendrez mieux…

Un chœur d’une centaine d’hommes, assis en rond autour d’un feu, raconte cet épisode en produisant eux-mêmes le rythme de la danse et en poussant des cak-a-cak-a-cak (prononcer tchak) pour imiter le cri des singes, c’est ce qui donnent d’ailleurs son nom à la danse : le kecak !
La particularité de ce spectacle c’est qu'il n'y a pas d'instruments de musique, mais seulement la voix des danseurs dont un maître de rythme qui assure la pulsation et scande le départ du chant. Les hommes chantent de manière ininterrompue et font des mouvements synchronisés autour des différents protagonistes de l'histoire qui interviennent au centre, entourés par le chœur. L'apogée de l'accompagnement, qui va crescendo, coïncide avec la victoire lors du combat.
 

Baraka - Kecak


Venez affronter le démon Ravanna le samedi 04 octobre prochain, lors de l’Inalculturelle, notre journée festive dédiée aux langues et culture du monde ! Suivez l'événement sur les réseaux sociaux avec le hastag #inalculturelle

Entrée libre / Ateliers gratuits