Distance entre langues, distance entre cultures. Quelles incidences didactiques ?

Dans les processus d’apprentissage et de médiation didactique des langues et cultures, la distance est un facteur renvoyant à des indicateurs linguistiques et géographiques. Parfois élément de motivation, parfois forme d’obstacle, elle se configure en géométrie variable selon les langues-cultures en dialogue dans le processus, la perception diffuse dans le contexte d'apprentissage, ou encore selon que l’on parle de la langue ou de la /des culture(s).
D'autre part, aujourd'hui, la mobilité accrue des personnes, une plus grande disponibilité de produits culturels provenant de pays lointains et une accessibilité inédite aux informations et instruments de communication font qu’une telle perception traverse un processus de reconfiguration.
En même temps, la notion de distance entre les langues et de distance entre les cultures n’a de fait pas été intégrée au niveau institutionnel, et elle est inégalement représentée dans la construction des outils didactiques ainsi que dans les pratiques d'enseignement. De même, la notion de "proximité" se présente aussi souvent comme un axiome fuyant les définitions.
Confronté aux transformations profondes dans les relations entre les sociétés et les cultures, le didacticien se trouve dans la nécessité de développer une réflexion sur les implications de la perception de la distance, afin de construire une didactique de plus en plus flexible, selon le contexte d'apprentissage et des nouvelles finalités éducatives.
En couvrant un vaste éventail des langues-cultures – arabe, chinois, coréen, français langue étrangère, grec, hongrois, italien, japonais, macédonien, malgache, persan – la présente journée d’étude propose un cadre de réflexion transdisciplinaire, entre linguistique appliquée, didactique des langues-cultures étrangères, technologies éducatives, histoire de l’enseignement, politique linguistique et géopolitique, afin d’interroger trois « regards ».
D'autre part, aujourd'hui, la mobilité accrue des personnes, une plus grande disponibilité de produits culturels provenant de pays lointains et une accessibilité inédite aux informations et instruments de communication font qu’une telle perception traverse un processus de reconfiguration.
En même temps, la notion de distance entre les langues et de distance entre les cultures n’a de fait pas été intégrée au niveau institutionnel, et elle est inégalement représentée dans la construction des outils didactiques ainsi que dans les pratiques d'enseignement. De même, la notion de "proximité" se présente aussi souvent comme un axiome fuyant les définitions.
Confronté aux transformations profondes dans les relations entre les sociétés et les cultures, le didacticien se trouve dans la nécessité de développer une réflexion sur les implications de la perception de la distance, afin de construire une didactique de plus en plus flexible, selon le contexte d'apprentissage et des nouvelles finalités éducatives.
En couvrant un vaste éventail des langues-cultures – arabe, chinois, coréen, français langue étrangère, grec, hongrois, italien, japonais, macédonien, malgache, persan – la présente journée d’étude propose un cadre de réflexion transdisciplinaire, entre linguistique appliquée, didactique des langues-cultures étrangères, technologies éducatives, histoire de l’enseignement, politique linguistique et géopolitique, afin d’interroger trois « regards ».
Partager la page
