Ethiopie par Erwan Guillard
Debré-Bérhan - Ethiopie
Décembre 1995
Erwan n'était pas un bavard. Ses images parlent pour lui.....
Né à Lodève en 1947, Erwan Guillard était l'héritier de sangs mêlés : breton, suisse, néerlandais et mystérieusement indonésien. Peut-être faut-il chercher dans ses gènes variés, l'origine de son âme nomade ? Il se rêve tout d'abord grand reporter et part étudier à l'école supérieure de journalisme de Lille. Il "plaque" pourtant études et école pour monter sur "les planches" avec sa guitare, chanter ses compositions et celles des autres pendant dix ans. Erwan revient ensuite à ses premiers amours : le reportage écrit et la photographie. Il travaille comme photographe reporter pour différentes communes de la Seine Saint Denis. Son regard s'aiguise au contact du quotidien de la ville et de ses habitants. L'humain prime chez ce photographe communal. Il en est un fervent militant et défenseur. Des êtres humains parfois invisibles sur ses photos, dont la présence suggérée hante souvent ses clichés. Chaque année, il prend des congés qui le mènent de plus en plus loin à l'étranger. Son voyage à la découverte de l'Ethiopie le marquera à vie. Il est décédé le 30 octobre 2013.
Exposition proposée par Afrinalco
Du 23 mars au 09 avril 2015
Galerie du Pôle des langues et civilisations
Ouvert du lundi au samedi de 8h à 22h
Entrée gratuite
Décembre 1995
Un voyage insolite à la rencontre du peuple éthiopien, une histoire vécue dans la pénombre d'une humanité épurée
Cinquante mille habitants. Certains démographes en annoncent le double en 2010. Piéton insolite dans ce paysage où tout le monde marche, il me faut bien me débarrasser des ces images d'indicible malheur habituellement médiatisées de l'Ethiopie. J'y vois des gens qui vivent, pauvres, certes, mais qui m'accueillent, me sourient, qui travaillent, qui cultivent, qui commercent, qui étudient... Je me surprends, au souvenir des sécheresses mortelles, à espérer que Léo Ferré se trompe quand il dit : "Le bonheur, c'est du chagrin qui se repose". Et puis.... J'attends le car pour rentrer. Sur la droite, à quelques dizaines de mètres, un centre de la Croix-Rouge...une ambulance tout terrain. Un homme porte sa femme à l'hôpital, sur son dos. Elle souffre. Depuis quand marchent-ils ? Dernière image de Debré-Bérhan que je n'ose prendre.Erwan n'était pas un bavard. Ses images parlent pour lui.....
Né à Lodève en 1947, Erwan Guillard était l'héritier de sangs mêlés : breton, suisse, néerlandais et mystérieusement indonésien. Peut-être faut-il chercher dans ses gènes variés, l'origine de son âme nomade ? Il se rêve tout d'abord grand reporter et part étudier à l'école supérieure de journalisme de Lille. Il "plaque" pourtant études et école pour monter sur "les planches" avec sa guitare, chanter ses compositions et celles des autres pendant dix ans. Erwan revient ensuite à ses premiers amours : le reportage écrit et la photographie. Il travaille comme photographe reporter pour différentes communes de la Seine Saint Denis. Son regard s'aiguise au contact du quotidien de la ville et de ses habitants. L'humain prime chez ce photographe communal. Il en est un fervent militant et défenseur. Des êtres humains parfois invisibles sur ses photos, dont la présence suggérée hante souvent ses clichés. Chaque année, il prend des congés qui le mènent de plus en plus loin à l'étranger. Son voyage à la découverte de l'Ethiopie le marquera à vie. Il est décédé le 30 octobre 2013.
Exposition proposée par Afrinalco
Du 23 mars au 09 avril 2015
Galerie du Pôle des langues et civilisations
Ouvert du lundi au samedi de 8h à 22h
Entrée gratuite