Journée d'études autour de la parution de « Paroles de migrants » (Malaisie/Asie), le 28 mars
Cette journée d’étude sur l’écho poétique des voix de migrants est organisée à l’occasion de la parution de Paroles de migrants, traduction en français de Voices of the Displaced, une anthologie multilingue de poèmes de migrants de toute l’Asie en Malaisie. Elle a été publiée en langues d’origine en 2017, accompagnée de la traduction anglaise, par Gerakbudaya, une maison d'édition malaisienne.

Inoki et Rafael « Diari Liris » / "Rain Dairies", 2016. Œuvre de Budi Agung Kuswara (Kabul) et Samantha Tio (Mintio). Cyanotype sur Batik et teinture indigo.
Une manifestation proposée par l’Inalco et l’Institut Pondok Perancis et le réseau international de recherches Asean China Norms (CNRS- 2019-2023).
Cette journée d’étude sur l’écho poétique des voix de migrants est organisée à l’occasion de la parution de Paroles de migrants, traduction en français de Voices of the Displaced, une anthologie multilingue de poèmes de migrants de toute l’Asie en Malaisie. Elle a été publiée en langues d’origine en 2017, accompagnée de la traduction anglaise, par Gerakbudaya, une maison d'édition malaisienne.
Jeudi 28 mars 2019 de 09.00 à 18.00 en salle 4.24 à l'Inalco
Inalco - 65, rue des Grands Moulins - 75013 Paris
Organisateurs : Etienne Naveau (CERLOM) et Elsa Lafaye de Micheaux (CASE)
La traduction, entamée au printemps 2018, a donné lieu à des collaborations rares voire inédites entre différents départements de langue de l’Inalco à partir du persan, de l’ourdou, du bengali, du tamoul, de l’indonésien, du philippin, etc. En croisant des perspectives linguistiques et littéraires, ethnographique et d’économie politique, le sujet s’inscrit ainsi directement dans les problématiques du Centre d’Etudes et de Recherche sur les Littératures et Oralités du Monde (CERLOM) qui place la recherche sur les cultures écrites et orales au croisement des sciences humaines et des sciences sociales. L’origine malaisienne de la publication qui sert de point de départ à la journée d’études, offre aussi l’occasion, à travers la collaboration avec le Centre Asie du Sud-Est (CASE), de mettre à l’honneur les lettres malaisiennes peu abordées en France. Elle offre aussi l’opportunité de revenir sur la condition migrante, et en particulier sur la migration de travail et les politiques migratoires, en Malaisie et en Asie du Sud-Est.
En effet, la Malaisie s’est emparée dès 2015 de l’expérience singapourienne de la « Migrant Workers Poetry Competition » organisée par Shivaji Das, créée en 2014 pour l’élargir aux enfants et aux réfugiés. De telles compétitions ont aussi eu lieu depuis à Hong Kong et à Abu Dhabi dont le développement repose de manière massive sur le travail migrant. Editée par Sharanya Premanathan et Tshiung Han See, qui sera présent à la journée d’études, l’anthologie propose une sélection de poèmes issus de la compétition de 2015 et 2016. Elle a été publiée, en langue d’origine accompagnée de la traduction anglaise, par Gerakbudaya.
Les problèmes spécifiques de traduction de ces poèmes issus de toute l’Asie, parfois écrits dans des langues très minoritaires ou dans un anglais d’emprunt ; la question du statut de ces œuvres et le référencement sociologique ou anthropologique de leurs auteurs ont été au centre de cette expérience délicate et collective de traduction. Ils seront explorés de manière plus systématique au cours de cette journée d’étude qui s’inscrit dans un courant de nouveaux travaux qui parcourent les études des migrations contemporaines en Asie en donnant la parole aux migrants, comme par exemple aux domestiques. En atteste notamment le très récent « At a Moment’s Notice, Indonesian Maids Write on Their Lives Abroad » édité par Jafar Suryomenggolo (NIAS Press, fév. 2019, Copenhague).
L’Institut Pondok Perancis a accueilli à Kuala Lumpur la première manifestation relative à la traduction de ces poèmes : « Displaced Wordsmiths » le 25 août 2018, en présence d’Etienne Naveau, de Tshiung Han-See, d’Elsa Lafaye de Micheaux et de la maison d’édition malaisienne Gerakbudaya (Petaling Jaya).
Une manifestation proposée par l’Inalco et l’Institut Pondok Perancis et le réseau international de recherches Asean China Norms (CNRS- 2019-2023).
Cette journée d’étude sur l’écho poétique des voix de migrants est organisée à l’occasion de la parution de Paroles de migrants, traduction en français de Voices of the Displaced, une anthologie multilingue de poèmes de migrants de toute l’Asie en Malaisie. Elle a été publiée en langues d’origine en 2017, accompagnée de la traduction anglaise, par Gerakbudaya, une maison d'édition malaisienne.
Jeudi 28 mars 2019 de 09.00 à 18.00 en salle 4.24 à l'Inalco
Inalco - 65, rue des Grands Moulins - 75013 Paris
Organisateurs : Etienne Naveau (CERLOM) et Elsa Lafaye de Micheaux (CASE)
« Paroles de migrants » : Enjeux littéraires, économiques et politiques des textes de migrants (Malaisie/Asie)
La traduction, entamée au printemps 2018, a donné lieu à des collaborations rares voire inédites entre différents départements de langue de l’Inalco à partir du persan, de l’ourdou, du bengali, du tamoul, de l’indonésien, du philippin, etc. En croisant des perspectives linguistiques et littéraires, ethnographique et d’économie politique, le sujet s’inscrit ainsi directement dans les problématiques du Centre d’Etudes et de Recherche sur les Littératures et Oralités du Monde (CERLOM) qui place la recherche sur les cultures écrites et orales au croisement des sciences humaines et des sciences sociales. L’origine malaisienne de la publication qui sert de point de départ à la journée d’études, offre aussi l’occasion, à travers la collaboration avec le Centre Asie du Sud-Est (CASE), de mettre à l’honneur les lettres malaisiennes peu abordées en France. Elle offre aussi l’opportunité de revenir sur la condition migrante, et en particulier sur la migration de travail et les politiques migratoires, en Malaisie et en Asie du Sud-Est.
En effet, la Malaisie s’est emparée dès 2015 de l’expérience singapourienne de la « Migrant Workers Poetry Competition » organisée par Shivaji Das, créée en 2014 pour l’élargir aux enfants et aux réfugiés. De telles compétitions ont aussi eu lieu depuis à Hong Kong et à Abu Dhabi dont le développement repose de manière massive sur le travail migrant. Editée par Sharanya Premanathan et Tshiung Han See, qui sera présent à la journée d’études, l’anthologie propose une sélection de poèmes issus de la compétition de 2015 et 2016. Elle a été publiée, en langue d’origine accompagnée de la traduction anglaise, par Gerakbudaya.
Les problèmes spécifiques de traduction de ces poèmes issus de toute l’Asie, parfois écrits dans des langues très minoritaires ou dans un anglais d’emprunt ; la question du statut de ces œuvres et le référencement sociologique ou anthropologique de leurs auteurs ont été au centre de cette expérience délicate et collective de traduction. Ils seront explorés de manière plus systématique au cours de cette journée d’étude qui s’inscrit dans un courant de nouveaux travaux qui parcourent les études des migrations contemporaines en Asie en donnant la parole aux migrants, comme par exemple aux domestiques. En atteste notamment le très récent « At a Moment’s Notice, Indonesian Maids Write on Their Lives Abroad » édité par Jafar Suryomenggolo (NIAS Press, fév. 2019, Copenhague).
L’Institut Pondok Perancis a accueilli à Kuala Lumpur la première manifestation relative à la traduction de ces poèmes : « Displaced Wordsmiths » le 25 août 2018, en présence d’Etienne Naveau, de Tshiung Han-See, d’Elsa Lafaye de Micheaux et de la maison d’édition malaisienne Gerakbudaya (Petaling Jaya).
Mots-clés :
Région(s) du monde
Asie et Pacifique