Regards comparés : Au fil du Niger, portraits d'un fleuve

Depuis 2012, l’Inalco s’associe au Festival Jean Rouch et projette au sein de l'auditorium les films de la sélection Regards comparés. Cette année, les projections se tiendront du 22 au 25 novembre sur le thème du fleuve Niger. Toutes les séances seront suivies d’un débat avec cinéastes et experts. Découvrez ici la programmation complète des Regards comparés 2021.
   

Entrée sur inscription et sur présentation du pass sanitaire. Inalco, 65 rue des grands moulins 75013 Paris Auditorium du Pôle des langues et civilisations Métro 14 et RER C Bibliothèque François Mitterrand

Programmation du jeudi 25 novembre

Menaces climatiques - Partie 1
13h30 - 15h45

En présence de Mélanie Bourlet, maîtresse de conférence en langue et littérature peules à l’Inalco, Marie Lorin, post doctorante au LLACAN pour le projet ANR EcoSen, et Laurent Pellé, délégué général du festival Jean Rouch.
 

• Un fleuve humain de Sylvain de L’Espérance, 2006 (92min)

Au Mali, le delta intérieur du fleuve Niger se caractérise par un enchevêtrement de canaux, de rivières, de lacs, d’îles, de mares, de prairies, de zones inondables, et une mosaïque d’ethnies. Un fleuve humain tout en lumière, où ses bras et sa plaine sont menacés par le changement climatique.

Menaces climatiques - Partie 2
16h - 18h 

• Le Fleuve Niger se meurt d'Adam Aborak Kandine, 2006 (7min)

Ensablement du fleuve Niger et changement climatique ont obligé le pêcheur Alfari de se reconvertir en jardinier. Mais un nouveau fléau dévaste ses cultures : les hippopotames.

• Hamou Beya – Pêcheurs de sable d'Andrey Samoute Diarra, 2012 (72min)

Au Mali, les Bozos sont réputés pour leur maîtrise de la pêche. Ils possèdent cette relation avec les esprits des eaux que les autres communautés n’ont pas. Ils viennent à Bamako extraire le sable du fleuve pour répondre aux besoins immobiliers croissants. À travers Gala, le personnage principal du film, nous découvrons les enjeux socio-économiques et écologiques de cette activité et l’incertitude en l’avenir due à la baisse du niveau du fleuve Niger.
 

Dans le sillage des musiques du fleuve
18h30 - 19h30 

Concert de Naïny Diabaté et Baba Sacko

19h40 - 21h30 

En présence de Nathalie Carré, maîtresse de conférence en langue et littérature swahili, directrice du département Afrique et océan Indien de l’Inalco, Marc Huraux, réalisateur, et Laurent Pellé, délégué général du festival Jean Rouch.
 

• Le Miel n’est jamais bon dans une seule bouche de Marc Huraux, 2000 (94min)

Niafunké est le royaume du guitariste et chanteur Ali Touré “Farka”, au Nord du Mali, sur la boucle du Niger, entre le sable et le fleuve. Pour lui, l’axe du monde ne passe pas par les USA, ni par Londres ou Paris, mais plutôt quelque part dans le “cercle” de Niafunké, ce carrefour fluvial de la Boucle, où tant de peuples se côtoient depuis la nuit des temps. Journal d’une rencontre au pays des Gimbala, les génies du fleuve, qui ont élevé Ali.