Festival des cinémas d'Asie de Vesoul
Le Festival international des cinémas d'Asie (FICA) de Vesoul a été créé en 1995. Avec près de 30 000 entrées pour 90 films par édition, c’est le plus grand et le plus ancien des festivals de cinéma asiatique au monde et le seul à présenter des films de tout le continent asiatique, du Proche à l'Extrême-Orient.
Participer au festival : pourquoi s'inscrire ?
Le FICA, c'est :
- Une chance unique pour les étudiants et les enseignants de voir des créations originales remastérisées ou en première des pays qui les concernent ;
- Enrichir sa culture cinématographique personnelle tout en rencontrant des acteurs, réalisateurs et producteurs des cinémas d’Asie ;
- Une possibilité pour les étudiants travaillant sur le cinéma, l’image ou l’interculturel d’accéder directement au milieu professionnel du film.
Témoignages de membres de la délégation Inalco
Notre devoir de jury, mais aussi de cinéphiles boulimiques commençait !
Avec en moyenne 4 voire 5 films par jour, il était difficile de ne pas perdre de vue notre première tâche. Comment résister à l’appel des salles obscures, des différentes sections du Festival et de la douzaine de films proposés tous les jours ? Nous avons d’abord pu voir des films de la langue et de la culture que nous étudions. Nous avons étendu notre curiosité à toutes les cultures asiatiques, à travers des cinémas de provenance et de styles très divers. Les rencontres avec les cinéastes et artistes étrangers, aussi bien pour les interviews
que les rencontres informelles, ont été un enrichissement personnel pour chacun, mais aussi un plaisir. Enfin, grâce à notre passion commune pour le cinéma, nous avons pu, loin des amphis, rencontrer des étudiants et professeurs d’autres départements de l’Inalco, travailler ensemble et tisser des liens forts. Avec de nouvelles recrues pour former le jury, beaucoup d’entre nous espèrent bien se retrouver à Vesoul l’année prochaine.
Cédric Fizet, délégation 2004
Découverte et bénévolat
Wafa Ghermani a découvert le festival international des cinémas d’Asie de Vesoul en 2001. Alors étudiante en licence, elle a choisi de le traiter comme sujet d’un devoir de sociologie du cinéma. L’année suivante, elle commençait à travailler en tant que bénévole sur le festival. Au fil des années, Wafa a pu mettre à contribution son excellente maîtrise de la langue chinoise dans l’accueil des réalisateurs sinophones, l’interprétariat et la traduction.
Quand le projet d’une rétrospective a été confirmé, Jean-Marc Thérouanne m’a proposé une perspective sur le nouveau cinéma taiwanais, Hou Hsiaohsien, Edward Yang, etc. Je lui ai proposé d’élargir la rétrospective chronologiquement en regardant ce qui avait été produit avant. Quand le budget s’est confirmé, j’ai été chargée de choisir des films. Les organisateurs souhaitaient surtout intégrer des films récents avec quatre films anciens, ceux que j’ai sélectionnés. Ensuite, il a fallu négocier les droits de certains films, comme Hidden Whispers qui était en distribution en Suisse mais dont les droits étaient à Taiwan. Pour chaque film, il a fallu négocier les droits puis
payer la location des copies à la cinémathèque, les transports et l’assurance, ce qui engage beaucoup de frais. Les distributeurs, qui se demandaient pourquoi on voulait montrer ces films, m’ont même offert un beau cadeau, tellement ils étaient contents.
Propos recueillis en 2010 par Kate Chaillat et Lucile Constant
Avec en moyenne 4 voire 5 films par jour, il était difficile de ne pas perdre de vue notre première tâche. Comment résister à l’appel des salles obscures, des différentes sections du Festival et de la douzaine de films proposés tous les jours ? Nous avons d’abord pu voir des films de la langue et de la culture que nous étudions. Nous avons étendu notre curiosité à toutes les cultures asiatiques, à travers des cinémas de provenance et de styles très divers. Les rencontres avec les cinéastes et artistes étrangers, aussi bien pour les interviews
que les rencontres informelles, ont été un enrichissement personnel pour chacun, mais aussi un plaisir. Enfin, grâce à notre passion commune pour le cinéma, nous avons pu, loin des amphis, rencontrer des étudiants et professeurs d’autres départements de l’Inalco, travailler ensemble et tisser des liens forts. Avec de nouvelles recrues pour former le jury, beaucoup d’entre nous espèrent bien se retrouver à Vesoul l’année prochaine.
Cédric Fizet, délégation 2004
Découverte et bénévolat
Wafa Ghermani a découvert le festival international des cinémas d’Asie de Vesoul en 2001. Alors étudiante en licence, elle a choisi de le traiter comme sujet d’un devoir de sociologie du cinéma. L’année suivante, elle commençait à travailler en tant que bénévole sur le festival. Au fil des années, Wafa a pu mettre à contribution son excellente maîtrise de la langue chinoise dans l’accueil des réalisateurs sinophones, l’interprétariat et la traduction.
Quand le projet d’une rétrospective a été confirmé, Jean-Marc Thérouanne m’a proposé une perspective sur le nouveau cinéma taiwanais, Hou Hsiaohsien, Edward Yang, etc. Je lui ai proposé d’élargir la rétrospective chronologiquement en regardant ce qui avait été produit avant. Quand le budget s’est confirmé, j’ai été chargée de choisir des films. Les organisateurs souhaitaient surtout intégrer des films récents avec quatre films anciens, ceux que j’ai sélectionnés. Ensuite, il a fallu négocier les droits de certains films, comme Hidden Whispers qui était en distribution en Suisse mais dont les droits étaient à Taiwan. Pour chaque film, il a fallu négocier les droits puis
payer la location des copies à la cinémathèque, les transports et l’assurance, ce qui engage beaucoup de frais. Les distributeurs, qui se demandaient pourquoi on voulait montrer ces films, m’ont même offert un beau cadeau, tellement ils étaient contents.
Propos recueillis en 2010 par Kate Chaillat et Lucile Constant
Partager la page
Contact
Service de l'événementiel et de l'action culturelle (SEAC)
-
- 01 81 70 10 34
- Courriel
- Bureau 2.13
65 rue des Grands Moulins
75013 Paris