L'Inalco partenaire du 41e Festival international Jean Rouch

6 juillet 2023
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41e Festival international Jean Rouch : voir autrement le monde.
41e Festival international Jean Rouch
41e Festival international Jean Rouch © Comité du film ethnographique‎
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10 ans de partenariat

Partenaire du Festival depuis 2012, le jury Inalco y remet le Prix Mondes en regards qui récompense l'un des films de la compétition internationale dont la langue et/ou l’aire géographique sont enseignées à l’Inalco. Ce prix est doté d’un montant de 1 000 euros pour la traduction et le sous-titrage français du film. 
En 2020, le jury Inalco avait choisi de récompenser ex æquo les films Diyalog de Selim Yildiz et Le Projet de mariage d'Atieh Attarzadeh et Hesam Eslami.

En outre, le Comité du film ethnographique et l’Inalco organisent chaque année la sélection « Regards comparés » au sein du Pôle des langues et civilisations. La prochaine édition se déroulera du 21 au 24 novembre 2022 autour du thème de la région méditerranéenne. 

41e Festival international Jean Rouch : voir autrement le monde

Le Festival international Jean Rouch est l’une des plus importantes manifestations européennes de cinéma documentaire de création lié aux sciences humaines et sociales. Le Festival invite tous les publics à voir autrement le monde à travers la multitude des parcours humains, singuliers ou collectifs, l’altérité et l’interculturalité, les pratiques sociales, culturelles et politiques, ainsi que les relations à l’environnement. Le Festival est ainsi devenu, au fil des années, un lieu unique et incontournable, qui offre aux professionnels et au grand public un espace de réflexion et de partage. Ce qui lui a valu, en 2021, d’être récompensé par la médaille de la médiation scientifique du CNRS.

La 41e édition du Festival se tiendra à Paris du 5 au 18 mai 2022. L'entrée à toutes les séances et événements est gratuite. 
Les 31 films en compétition seront projetés au musée du quai Branly – Jacques Chirac en présence des cinéastes, de scientifiques et spécialistes en cinéma documentaire du 5 au 12 mai. Une partie de cette sélection sera également diffusée en ligne du 13 au 27 mai.

Les films primés seront projetés au musée de l’Homme du 14 au 15 mai et une sélection de documentaires sonores sera proposée au Campus Condorcet d’Aubervilliers du 16 au 18 mai.
 

Jury Inalco du Festival Jean Rouch 2022 : Axel Ducourneau, Il-Il Yatziv-Malibert et Frédérique Vivet
Jury Inalco du Festival Jean Rouch 2022 : Axel Ducourneau, Il-Il Yatziv-Malibert et Frédérique Vivet © Sonia Leconte / Inalco‎

Le jury Inalco 2022

Composé d'un membre du personnel, d'une enseignante et d'un étudiante de l'Inalco, le jury est chargé de remettre le Prix Mondes en regards.

Axel Ducourneau est anthropologue, ingénieur de recherche et actuellement DGSA de l’Inalco. Il a travaillé sur l’histoire des migrations humaines dans l’océan Indien occidental puis sur les problématiques des systèmes socio-écologiques dans la région du Sahel. Attaché à la diffusion du savoir scientifique et à l’exploration des formes de connaissances liées à l’image et aux nouvelles technologies, il a participé à plusieurs expositions photographiques sur le thème de l’environnement et a écrit et co-réalisé en 2010 un documentaire sur la grande muraille verte produit par CNRS images.

Il-Il Yatziv-Malibert est professeur au département d’études hébraïques et juives de l’Inalco. Ses recherches portent sur l’hébreu contemporain parlé. Elle est passionnée par les cinémas du monde et en particulier par le cinéma israélien contemporain et les différentes facettes de l’hébreu et de la société israélienne véhiculées par ce mode d’expression.

Étudiante à l’Inalco en licence d’indonésien-malaisien, Frédérique Vivet est également artiste-cinéaste. Elle réalise des films de docufiction en travaillant en collaboration avec ses acteur·ices qui jouent leur propre rôle dans des situations réelles, provoquées, reconstituées ou mises en scène afin de mettre en lumière leur mémoire et leur relation au monde. La parole se situe au cœur de son travail, elle interroge nos manières de recevoir les récits, et par là, le visible et l’invisible.