Marie Vrinat-Nikolov, lauréate du prix Fragonard de littérature étrangère pour sa traduction du roman « Les Dévastés »

10 juin 2022
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L'écrivaine bulgare Théodora Dimova est la première lauréate du prix Fragonard de littérature étrangère pour son roman « Les Dévastés », traduit du bulgare par Marie-Vrinat Nikolov. Créé cette année par la parfumerie Fragonard, ce prix a pour ambition de « couronner une nouvelle voix féminine venue d'ailleurs ».
Couverture du roman « Les Dévastés » / Marie Vrinat-Nikolov, professeure des universités à l'Inalco
Couverture du roman « Les Dévastés » / Marie Vrinat-Nikolov, professeure des universités à l'Inalco © Editions des Syrtes / Nadezhda Chipeva‎
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Pour sa première édition, le prix Fragonard de littérature étrangère 2022 a été décerné à l'écrivaine bulgare Théodora Dimova pour son roman Les Dévastés, paru le 6 janvier aux Editions des Syrtes. Pour soutenir la littérature traduite, le prix récompense également Marie Vrinat-Nikolov, professeur en langue et littérature bulgares et en traduction littéraire à l'Inalco.

Ce tout nouveau prix créé par la parfumerie Fragonard a pour ambition de donner plus de visibilité à la littérature féminine étrangère, en soutenant les autrices non francophones (traduits) ainsi que leurs traducteurs. Il est doté de 5 000 euros pour l'autrice et de 2 000 euros pour le/la traducteur/traductrice. Le jury de cette première édition était composé de : Jakuta Alikavazovic, écrivaine, Élise Boghossian, fondatrice de l’ONG Elise Care, Danielle Cillien Sabatier, libraire, Mathias Énard, écrivain, Anna Mouglalis, actrice, Alina Gurdiel, Agnès Costa et Charlotte Urbain. 

Biographie

Marie Vrinat-Nikolov, ancienne élève de l'ENS de Sèvres et agrégée de Lettres classiques, professeur des universités en langue et littérature bulgares et en théorie de la traduction littéraire à l’Inalco, responsable du master de traduction littéraire de l’Inalco, directrice scientifique des Presses de l'Inalco, est l’auteur de manuels de bulgare, ainsi que de nombreux articles et ouvrages sur l’histoire de la littérature bulgare, l’histoire de la traduction en Bulgarie et la pensée de la traduction littéraire, dont Histoire de la traduction en Europe médiane (avec Antoine Chalvin, Jean-Léon Muller et Katre Talviste), Presses universitaires de Rennes, 2019 ; Miroir de l'altérité : la traduction, ELLUG, 2006 ; Shakespeare a mal aux dents : que traduit-on quand on traduit (avec Patrick Maurus), Presses de l'Inalco, 2018. Elle a dirigé des ouvrages collectifs, tels que Traduire la pluralité du texte littéraire (avec Patrick Maurus et Mourad Yelles), L'Improviste, 2015.

Elle a traduit en français plusieurs écrivains bulgares, classiques et contemporains (environ 50 livres : romans, recueils de nouvelles, de poèmes, pièces de théâtre) auxquels elle consacre le site Écrivains de Bulgarie. ​Elle est également co-traductrice du persan.