L'Inalco renforce son offre de formations professionnelles à destination des cadres
Ce séminaire, conçu sur mesure pour l'Ecole pratique des métiers de la diplomatie, a pour objectif de proposer à des agents du MEAE un temps de réflexion et des clés de lecture concernant plusieurs problématiques auxquelles fait face l'Afrique subsaharienne (fait religieux, criminalité organisée et trafics frontaliers, rôle politique des diasporas). Le principe de ce séminaire, et des formations proposées dans le cadre de la collaboration avec l’EDI, est de favoriser un dialogue entre chercheurs et praticiens et d’actualiser les connaissances des agents du MEAE sur une région fondamentale pour nos intérêts. C'est une occasion précieuse d'échanger sur des questions en lien avec les problématiques que les praticiens du MEAE rencontrent dans le cadre de leurs missions en centrale ou en amont de leur départ en mission à l'étranger.
Pour mener à bien cette entreprise, l'équipe de la formation continue a fait appel à des spécialistes de Sciences Po Bordeaux, de l'Université Catholique de Louvain et de l'IMAF (Institut des mondes africains) ainsi qu’au département Afrique et Océan indien de l’Inalco pour la coordination pédagogique.
La journée du 24 mai s’est articulée autour de deux thématiques principales : le fait religieux avec un focus sur le djihadisme, et les diasporas. La journée du 31 mai, quant à elle, portera sur les enjeux de frontières.
La direction de la formation continue aspire à développer des programmes de formation de haut niveau pour les cadres des administrations, des associations, des ONG et des entreprises qui font face à des besoins croissants de renouvellement de leurs connaissances et leurs compétences sur des sujets situés au cœur du métier de l’Inalco. De nouveaux briefings à destination des agents de l’EDI (Asie centrale, golfe de Guinée, Sahel, Ethiopie), et des accompagnements à l’expatriation dans certaines géographies sont ainsi en cours d’élaboration.
L’EDI, qui devient académie diplomatique et consulaire en juin prochain, ouvre la possibilité de suivre certaines de ces formations à des fonctionnaires du service européen d’action extérieure (SEAE), des opérateurs (AFD, IRD, etc.) ou d’autres administrations françaises qui affectent des agents à l’étranger.