Louise de Brisson, lauréate du prix Pierre-François Caillé de la traduction 2025
Louise de Brisson est traductrice littéraire du letton et enseignante à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), à Paris.
Elle se passionne très tôt pour la culture et la langue lettones, qu’elle commence à étudier à l’Inalco. Elle continue à cultiver cet intérêt tout en poursuivant sa carrière dans le domaine des droits de l’homme, puis décide de s’orienter vers la traduction. Elle termine actuellement le master en traduction littéraire à l’Inalco.
En 2022, elle commence à assurer des cours de version lettone en licence à l’Inalco et, à partir de janvier 2024, elle y dispense des enseignements de littérature et de culture lettones.
La Rivière est le premier roman dont Louise de Brisson signe la traduction.
Fondé en 1981 par la Société française des traducteurs (SFT) avec le concours de l’École supérieure d’interprètes et de traducteurs (ESIT), le prix Pierre-François Caillé de la traduction récompense chaque année un traducteur ou une traductrice qui débute dans l’édition. Il vise à encourager les jeunes talents et à valoriser le rôle essentiel de la traduction dans l’accès à la littérature mondiale.
Le jury a salué le travail de Louise de Brisson pour :
la fluidité de sa langue, sa fidélité à la sobriété poétique de l’original, sa capacité à restituer l’atmosphère intime du texte, une traduction française qui « coule comme une rivière », naturelle, épurée, sans jamais trahir l’autrice.
Société française des traducteurs (SFT)
Dix ans après la disparition de sa sœur et toujours hantée par les souvenirs de son enfance malheureuse, Ruta s’enfuit – d’une vie confortable, de la ville, de son travail, de son mari et surtout d’elle-même – dans la maison héritée de son père.
Elle découvre les secrets de cet homme qu’elle n’a jamais connu, apprend à vivre simplement, et tisse des liens avec ses voisins. Parviendra-t-elle à comprendre son passé et à apprécier son présent ?
Écrit dans un langage volontairement simple, ce roman aborde des questions complexes : la quête de sa place et de son épanouissement dans la vie. C’est un récit universel sur l’acceptation de soi et des autres.