Maria Coma-Santasusana (Ifrae), lauréate du Prix Marta Iannetti
Au terme d’un long processus d’évaluation, le jury du Prix Marta Iannetti – pour une recherche anthropologique et créative – a désigné les lauréats dans les catégories thèses de master et de doctorat en anthropologie.
Au total, 22 thèses de master et 21 thèses de doctorat ont été reçues.
Lauréate de la thèse en doctorat :
Maria Coma-Santasusana – "Troupeaux de vie. Étude anthropologique d’une communauté pastorale dans le nord-est du Tibet" | Institut National de Langues et Civilisations Orientales (Ifrae-Inalco), Paris.
La Cérémonie de remise des prix et de présentation des œuvres primées aura lieu à l’Université de Teramo en décembre 2025.
Le Partenariat :
Bambun APS – Réseau Tramontana
Famille Iannetti
Université de Teramo – Département des Sciences de la Communication
Centre d’Etudes Don Nicola Jobbi
Municipalité de Teramo
Municipalité de Pietracamela
Département d’Histoire, Culture et Civilisation de l’Alma Mater Studiorum – Université de Bologne
Centre de Recherche Personnaliste ETS
Association Teknoalp
SIAC – Société Italienne d’Anthropologie Culturelle
SIAA – Société Italienne d’Anthropologie Appliquée
ANPIA – Association Nationale Professionnelle Italienne d’Anthropologie
Le Réseau Tramontana a pour objet la documentation, le traitement, l’analyse, la restitution et la diffusion, par des biais novateurs, participatifs et dynamiques, du patrimoine culturel immatériel des sociétés rurales et montagnardes d’Europe. Cette démarche s’inspire des principes énoncés dans la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée à Paris le 17 octobre 2003 par l’UNESCO. Constitué en 2011, le Réseau Tramontana se compose aujourd’hui de onze membres de sept pays différents, travaillant en Espagne (1), France (3), Italie (3), Pologne (1), Roumanie (2) et Albanie (1), auxquels s’ajoutent de nombreux partenaires associés dans les pays membres.
Toutes ces entités, qui ont des histoires, des missions, des démarches et des approches méthodologiques à la fois différentes et complémentaires, se reconnaissent et se rassemblent autour de la sauvegarde et restitution de l’héritage culturel immatériel des montagnes européennes où elles opèrent.
Dans le cadre du présent projet, sur la base de notre connaissance directe et prolongée des terrains, par « patrimoine culturel immatériel » nous entendons les pratiques, les représentations, les expressions, les connaissances, ainsi que les outils, les objets, les artéfacts et les espaces culturels qui y sont associés que les communautés locales ou les individus reconnaissent comme constitutifs de leur héritage culturel.