L’exposition « Trésors arméniens d’une culture en mouvement, 1512-1828 »

Dans le cadre du séminaire mensuel Etudes arméniennes de l'Inalco et de la Société des études arméniennes.
Affiche d'une exposition sur les trésors arméniens
Affiche et couverture de Trésors arméniens d’une culture en mouvement, 1512-1828, Exposition au Musée de la basilique de Notre-Dame de la Garde, du 5 décembre 2025 au 1er mai 2026. Maxime K. Yevadian (dir.) © Sources d’Arménie, 2025‎

Intervention de Maxime Yevadian, chercheur associé au laboratoire CNRS d’HiSoMA

Historien, travaillant notamment sur la christianisation de l’Arménie et du Moyen Orient antique et médiéval, Maxime Yevadian a été titulaire de la chaire d’arménologie à l’Université catholique de Lyon de 2011 à 2021. Il est chercheur associé au laboratoire CNRS d’HiSoMA , UMR 5189, Lyon.

Derniers ouvrages parus : Les métamorphoses de Tigrane avec Alexandre Siranossian (2014), Arménie, un Atlas historique (2016) (Dir.). Enrico dal Cavolo et Yevadian Maxime K. (curateur), Inchiesta sulla storia dei primi secoli della Chiesa, Pontificio Comitato di Scienze Storiche, Atti documenti 68, Libreria Editrice Vaticano, 2024.

Cette exposition et son catalogue retracent le processus de modernisation de la société arménienne.

Au début du XVIe siècle, celle-ci reste fortement imprégnée par l’héritage médiéval et le souvenir du royaume arménien de Cilicie. Trois siècles plus tard, les Arméniens comptent parmi les sociétés les plus dynamiques du Moyen-Orient. Ils se distinguent par une intense activité éditoriale et une ouverture croissante aux avancées scientifiques européennes.

Cette modernisation intellectuelle et culturelle s’appuie sur l’essor d’un puissant réseau de négociants internationaux allant de la Chine à l’Europe.

L’union de prélats éclairés et de négociants permet la préservation d’un patrimoine ancien, mais aussi la production de nouvelles œuvres d’exception. L’exposition et son catalogue ont pour ambition de dévoiler pour la première fois ces trésors méconnus, provenant en grande partie de collections privées.