Création du Prix étudiant Inalco pour le manga en partenariat avec le musée Guimet
Le titre lauréat sera dévoilé le 4 juin 2025 lors d'une cérémonie de remise des prix organisée au musée Guimet et recevra une dotation de 2500 euros du musée.

Le Prix Émile Guimet de littérature asiatique
Ce prix, créé pour mettre en lumière la richesse et la diversité de la littérature asiatique traduite en français, entre dans sa huitième édition avec une sélection d’œuvres remarquables. Lancé par le musée Guimet en 2017, il distingue, sous la présidence de Laure Adler, l’œuvre originale d’un auteur ou d’une autrice originaire d’Asie, récemment traduite et éditée en France. Il vise à promouvoir la littérature asiatique contemporaine et à encourager les échanges culturels entre l’Asie et la France. Depuis 2024, outre la catégorie « Roman » créée en 2017, le Prix Émile Guimet de littérature asiatique couronne également un ouvrage dans la catégorie « Bande dessinée ».

Les ouvrages présélectionnés dans la catégorie Manga
- « Land, vol. 1 », Kazumi Yamashita, Éd. Mangetsu
- « Le vendeur du magasin de vélos, vol. 6 », Arare Matsumishi, Éd. Le lézard noir
- « Peleliu Gaiden, vol. 1 », Kazuyoshi Takeda, Éd. Vega Dupuis
- « No manga no life, vol. 1 », Mochizuki Minetaro, Éd. Le lézard noir
- « La vie d’Otama », Keiko Ichiguchi et Andrea Accardi, Éd. Kana
- « Asadora, vol. 8 », Naoki Urasawa, Éd. Kana
- « La planète verte, vol. 2 », Keigo Shinzô, Éd. Le lézard noir
- « Tokyo, ces jours-ci, vol. 1 », Taiyô Matsumoto, Éd. Kana
Le jury 2025 du Prix étudiant Inalco pour le manga
Le jury est composé de cinq étudiants du département Études japonaises de l'Inalco.

Étudiante en Master 1 d’études japonaises à l’Inalco, Rika Akiyama consacre ses recherches aux onomatopées dans les mangas. Née en France, elle a vécu à Paris jusqu’à l’âge de 11 ans avant de partir vivre au Japon pour des raisons familiales. Souhaitant évoluer dans le milieu du manga en tant que bilingue, elle décide de poursuivre des études en édition après avoir obtenu une licence en littérature française au Japon. Après une première année de master en édition à la Sorbonne, elle s’oriente vers la traduction franco-japonaise, un domaine qui a suscité son intérêt au cours d’un stage dans une maison d’édition spécialisée en littérature japonaise. Passionnée de manga depuis l’enfance, elle lit tous les genres, mais a une préférence pour les shōnen, qui offrent aux lecteurs une immersion dans des mondes irréels et fascinants.

Après un baccalauréat scientifique, Adrien Carol s’est tourné vers les études japonaises à l’Inalco, ce depuis 3 ans. Il a été marqué dans sa jeunesse par les bandes-dessinées franco-belges, puis par les mangas, ceux-ci accompagnant son choix d’orientation universitaire. Adrien est passionné de voyages, mais aussi de théâtre et de cinéma japonais. Musicien, il pratique le trombone à coulisse.

Masterante en LLCER-japonais à l’Inalco, Zoé Dupré doit son parcours à sa passion pour le manga. Après avoir lu son premier manga et un premier voyage au Japon à l’âge de six ans, elle commence le japonais à son entrée au collège dans l’idée de travailler, plus tard, dans le milieu du manga en France. Elle fait un premier stage d’observation en 3ème dans la maison d’édition de mangas Doki Doki, et, en 2020, elle intègre la licence de Japonais de l’Inalco. Elle passe ensuite un an au Japon en année de césure et revient en 2024 pour continuer en master. Elle travaille actuellement sur un mémoire portant sur la représentation de l’identité de genre dans la série manga Fullmetal Alchemist.

Rym-Kahina Bourki est artiste plasticienne diplômée de recherche en arts plastiques et sciences de l'art à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Actuellement étudiante en troisième année d’études Japonaises à l'Inalco, elle a pour projet de faire co-diriger une thèse entre ses deux domaines d'études. Son travail de plasticienne traite de l'inframince et de l'universalité de l'imperceptible, mais elle streame également sur Twitch depuis plusieurs années où elle parle de sa grande passion pour le lore des univers de fiction. Tout son parcours, elle le doit à sa passion pour le manga, domaine dans lequel elle aimerait travailler un jour en tant que relectrice.

Après un certificat fédéral en communication visuelle en Suisse et un semestre en école internationale de langue à Tokyo, Grégoire Savajols entre à l’Inalco en septembre 2024 en licence de japonais. Suivant une passion pour le manga, il participe au jury manga étudiant Inalco la même année. À la poursuite d’une place dans un journal spécialisé, il a déjà écrit autour de l’histoire du manga, des conditions de travail dans le jeu vidéo et de la photographie journalistique lors de la Grande Dépression. Amoureux de science-fiction et de fantasy, il écrit un peu de fiction dans son temps libre. Romances, drames, récits historiques ou articles de culture pop, il lit de tout et avec grand plaisir.