Celles et ceux qui restent. Familles au cœur des migrations saisonnières des Arméniens vers la Russie.

Dans le cadre du séminaire mensuel Etudes arméniennes de l'Inalco et de la Société des études arméniennes.
Village avec des maisons et des routes enneigées
Vue d’un village du Gegharkunik © Ch. Eurdekian‎

Intervention d'Agnès Ohanian, doctorante en anthropologie - Migrinter, Université de Poitiers / Institut Convergences Migrations (ICM) / IRIS, EHESS. 

Agnès Ohanian est doctorante en anthropologie au laboratoire Migrinter (Université de Poitiers). À partir d’enquêtes ethnographiques de longue durée en Arménie, ses recherches interrogent les migrations arméniennes dans leur diversité, leur singularité et leur profondeur historique.

Cette recherche doctorale explore les migrations saisonnières de travail des hommes arméniens vers la Russie, à travers le regard des familles restées en Arménie. En portant la focale sur le revers des migrations, elle interroge les relations entre structures familiales et pratiques migratoires. Fondée sur de longues enquêtes ethnographiques menées en Arménie et analysée selon une approche multiscalaire et abordant plusieurs temporalités, cette étude tente d’inscrire ces (im)mobilités dans l’histoire complexe des rapports entre la Russie et l’Arménie, et plus largement dans celle des trajectoires migratoires familiales arméniennes.